Qui peut prétendre à un aménagement des épreuves d’examens ?
L’aménagement aux épreuves d’examens est encadré par la circulaire n° 2011-220 du 27 décembre 2011 dans laquelle la définition du handicap, selon la loi du 11 février 2005, ouvrant droit à aménagement est rappelé. Par examens, il faut entendre les épreuves de contrôles continus, d’examens partiels et terminaux, de concours.
Ainsi, la définition légale du handicap introduit une notion de durée. Une maladie ou un accident de courte durée ne sont pas considérés légalement comme un handicap et n’ouvrent pas de droit à compensation.
Néanmoins, le pôle vie étudiante peut aider temporairement les étudiants victimes d’accidents traumatiques qui occasionnent des gênes à l’écriture notamment.
De quelle(s) aide(s) puis-je bénéficier ?
Les aménagements sont variables et fonction du handicap de l’étudiant et de la nature des épreuves. Ils peuvent concerner :
- Le temps majoré de composition : ce temps majoré est le plus souvent un tiers temps supplémentaire mais il peut être défini tout autrement en fonction de la situation de handicap.
- L’adaptation des sujets d’examens pour les étudiants handicapés visuels : agrandissement de la police, traduction en braille…
- L’adaptation des sujets d’examens pour les étudiants handicapés auditifs : en particulier, une adaptation des épreuves de langues vivantes avec par exemple la substitution d’une épreuve de compréhension orale par une épreuve écrite. La dispense d’une épreuve doit restée exceptionnelle et ne peut être envisagée que si aucune autre possibilité d’aménagement n’est possible.
- Le secrétariat d’examen : un secrétaire peut rédiger la copie sous la dictée de l’étudiant qui est empêché d’écrire du fait de son handicap. Le duo secrétaire et étudiant doit être installé dans une salle à part avec un surveillant.
- La salle à part, si nécessaire, pour un étudiant handicapé avec un surveillant.