De nos jours, le dessalement est devenu une solution tout à fait abordable pour faire face au manque d’eau douce dans de nombreuses régions du globe.
Le cœur du procédé de dessalement est basé sur la technologie d’osmose inverse.
Bien que l'osmose inverse ait prouvé son efficacité, elle reste relativement coûteuse car il faut injecter l’eau à de très fortes pressions pour compenser la faible perméabilité des membranes très denses qu'elle utilise.
Vers une membrane plus efficace, plus résistante, et moins coûteuse
Des chercheurs de l’Institut de physique de Rennes (CNRS/Univ. Rennes 1), en collaboration avec l’Institut des sciences chimiques de Rennes et l'université de Sherbrooke (Québec, Canada), ont utilisé des simulations de type dynamique moléculaire afin de démontrer que les membranes de nitrure de bore nanoporeuses permettaient une augmentation drastique de la perméabilité. Elles surpassent de plusieurs ordres de grandeur celle des membranes actuelles. Et leur capacité à retenir les ions avoisine les 100 %.
Entre autres financements, ces recherches ont reçu le soutien de l'Université de Rennes 1 à travers l'action "Défis émergents".
[Lire l'article complet sur le site de l'Institut de physique du CNRS]
Référence
High Water Flux with Ions Sieving in a Desalination 2D Sub-Nanoporous Boron Nitride Material
Xavier Davoy, Alain Gellé, Jean-Christophe Lebreton, Hervé Tabuteau, Armand Soldera, Anthony Szymczyk, and Aziz Ghoufi
CS Omega, 2018, 3 (6), pp 6305–6310 | 12 juin 2018 (web) | doi: 10.1021/acsomega.8b01076